Comment atteindre la liberté financière (Interview de Roger Lannoy)

  • 01 Septembre 2019

Comment atteindre la liberté financière ? Quoi de mieux que de poser cette question à Roger Lannoy. Pour voir l'interview dans sa totalité, clique ici : https://www.jeanlaval.com/interviews-completes/


Interview complète Roger Lannoy

 

Jean : Quand on parle de changements de sa vie, de son environnement, il y a souvent l'aspect financier qui rentre en compte. En France, c'est difficile de parler de tout ça, mais moi je pense que c'est relativement important de réaliser que quand on parle de se changer soi, automatiquement son environnement change, parce que si on change ses pensées, pensées en terme d'abondance et non pas de manque comme tu l'as exprimé précédemment, forcément nos finances vont changer. Donc d'après toi, ce serait quoi les éléments à mettre en place pour devenir libre financièrement ? Et déjà c'est quoi cette notion de liberté financière ? 

Roger : Si tu veux, dans mon programme Les clés de l’abondance, je reviens là-dessus, j'ai deux mois sur les finances. Il y a un mois sur chaque topic je dirais, chaque chapitre important de la vie, mais j'ai deux mois sur les finances. J'ai d'abord un mois c'est, parce que beaucoup de gens que je rencontre, ils ont des challenges de dettes. Ils ont des dettes. Bon quand je dis des dettes, ce n’est pas des bonnes dettes, parce que si tu as fait un prêt hypothécaire pour acheter un appartement, un investissement avec un taux à un et demi, c’est une bonne dette parce que tu gagnes de l'argent sur le compte de la banque et c'est pas le contraire. D’habitude c'est le banquier qui gagne sur toi mais à un et demi tu fais une bonne affaire. Donc ça, pour moi, ce n’est pas une dette. Pour moi c'est les dettes pourries, c’est les débits excessifs en compte, des loyers peut-être en retard parce qu'on a préféré dépenser son argent dans des conneries plutôt que respecter son engagement par rapport à la personne qui quand même te loue ton lieu de vie, acheter le dernier téléphone parce que le copain il l’a etc., alors que le tien il va super bien, bon tout ce genre de dettes à la con, qui t'amènent après dans des situations financières compliquées. Parfois j'entends des gens qui disent « oui mais moi je suis en surendettement », je leur dit « écoute, tu n'arrives pas en surendettement en un mois ». C'est comme quelqu'un qui me dit je pèse 150 kilos, j'ai 60 ou 70 kilos de trop, t'as pas pris les 70 kilos de trop en une semaine. C'est parce que tu t'es laissé aller et à un moment, bon c’est peut-être lié à un dérèglement de santé, mais la majorité c'est surtout un laisser-aller, un manque de discipline, mais c'est le même avec l'argent. Si t'as pas de discipline pour ton poids, si t'as pas de discipline pour l'argent et bien tu t'amènes en surendettement ou tu t'amènes dans des situations d'être obèse et c'est pour ça que j’insiste beaucoup : pour atteindre la liberté financière il faut d'abord se libérer des dettes. Et là bon je travaille beaucoup là-dessus, et après avoir un plan, et je reprends simplement le plan de L'homme le plus riche de Babylone, mettre 10% de côté. Et là tu peux pas imaginer le nombre de personnes qui m'ont dit, des gens qui pourtant avaient 40, 50 ans et parfois plus, qui m’ont dit « j'ai jamais eu un balle de côté, maintenant, depuis que j'ai suivi ton programme,  j'ai commencé à mettre… », ils y en qui commencent avec 5% parce qu'ils étaient un peu ric et rac, mais même si tu mets que 3% mais commence, et après quand tu vas augmenter tes revenus, tu pourras passer à 10% et même à plus par la suite. Et donc qui me disent ça « tu sais Roger, je suis arrivé à mettre 1000 euros de côté ! ». Bon 1000 euros c'est pas… c'est de l'argent, encore une fois tout ça est une question de perception. Pour quelqu'un qui gagne beaucoup, 1000 euros c’est juste 1000 euros, pour quelqu'un qui rame dans la vie, 1000 euros c'est énorme et il me dit « maintenant je me sens en sécurité, parce que si ma machine à laver elle claque, je sais au moins que j'ai l'argent pour la remplacer et je ne me retrouve pas dans une galère ».  Apprendre à épargner, pour moi, c'est la première chose. Une fois que tu as appris à épargner, c'est faire travailler ton argent. Ça c'est un autre aspect que j'aime bien aborder, pour multiplier, savoir investir, parce que c'est pas le tout de mettre de l'argent à la banque, parce que là c'est ton banquier qui va le faire pour toi et c'est pas toi qui aura le fruit, mais faire travailler l'argent. Pourquoi ? Ne pas travailler pour l'argent mais c'est l'argent qui va travailler pour toi. 

J : Et c'est quoi les systèmes que tu mets en place par rapport à ça ? 

R : Soit ça peut être la bourse, avec des méthodes très éprouvées de contrôle de risques. Risk management très très… on va jamais dire vous allez faire 100% 200%, non, la plupart des personnes avec qui nous travaillons elles tournent entre 20% et 30%, certains vont même à 50%, mais bon je dirais entre 20% et 30% ce qui est déjà pas mal. Parce que je connais très peu de gestionnaires de fortune qui arrivent à faire ce genre de rendements pour leurs clients. L'immobilier bien sûr ça reste toujours un super levier avec des taux d'intérêts comme on a maintenant à un et demi, 2% maximum, et la clé bien sûr c'est de rejoindre ce que Robert Kiyosaki enseigne, c'est d'avoir des cash flow positifs. Éviter de faire des investissements immobiliers dans lequel, tous les mois vous allez devoir aller de votre poche. Je prends un exemple si tu as un investissement immobilier qui te rapporte dix mille euros, il faut surtout que les frais de remboursement de crédits, de taxes, etc. ne soient pas au-delà des 10 mille. L'idéal serait d'arriver vers sept, huit milles. Ça se fait, je connais de nombreux exemples qui le font et c'est pour ça qu'il faut pas sauter sur la première charrette. Il faut prendre le temps de bien analyser et surtout de voir, après, la balance entre ce qui rentre, c’est juste de la comptabilité, et ce qui va sortir et que ce soit en bénéfice et comme ça avec ce bénéfice tu peux très rapidement avoir un apport pour un autre investissement. Alors que, dans le cas contraire, si tu dois tous les mois remettre de ta poche, tu te prives de ta capacité d'investir, en tout cas, tu la réduis. 

J : Oui parce que tu auras moins pour investir, c’est une simple logique. Et cette histoire de charrue on peut la retrouver aussi dans L'homme le plus riche de Babylone. Ne pas sauter directement sur la première occasion, parce qu'on pense que c'est l'occasion du siècle. L'examiner, se renseigner auprès de personnes qui savent ce qu'elles font, qui ont des compétences déjà acquises, qui réussissent déjà dans le domaine et effectuer un partenariat ou apprendre d'elles, plutôt que se lancer soi-même parce qu'on pense, nous, que c'est une opportunité. Mais quand on n'est pas expérimenté dans un domaine, ce qu'on pense au final parfois on peut le prendre en compte mais parfois pas, parce que on a notre propre perception qui risque d’être différente d'un expert. L'expert il va peut-être percevoir des choses que nous on perçoit pas, d'où l'intérêt de rencontrer des personnes qui sont… qui ont plus de connaissances dans un domaine d'activité bien spécifique 

R : Et ne pas se limiter. Je rebondis sur deux points, ceci dit c'est hyper intéressant. Un, d'abord, un expert c'est pile ou face. Il a raison ou il a tort. Si tu en as deux, ça va déjà un peu mieux. Tony Robbins, il dit toujours tu as besoin d'avoir au minimum trois avis avant de prendre une décision, ou sinon ta décision elle risque d'être faussée. Et l'autre point, j'avais cette sale habitude de croire aussi que, surtout en bourse, que cette opportunité est là, si je la loupe c'est foutu, tu vois ? J'avais cette croyance à la con "c'est la chance de ma vie", donc il faut que je saute dans la charrette et je me souviens j'en parle avec Tony quand on travaillait sur les croyances, je lui dis « écoute j’ai cette croyance »,  et il dit mais "l'opportunité de ta vie, la chance de ta vie, elle revient tous les jours". 

J : Oui, le fait de t'être réveillé ce matin 

R : Oui et ça change tout, parce que si tu crois que ce que tu vas avoir là, vraiment cette opportunité tu peux pas la louper, c'est là souvent que tu te fais avoir, alors que si tu te dis « bon c'est pas grave, si je loupe celle-là, demain j'en aurais une autre, et après-demain j’en aurais encore une autre, j'ai le choix. ». Et quand tu as le choix tu es serein, tu élimines tout stress et toute précipitation.

J : Oui, ça me fait penser à cette citation de Oprah Winfrey qui dit que les opportunités sont comme les autobus, elles arrivent très fréquemment. 

R : Ah oui, bah comme Tony a travaillé avec elle, peut-être qu'ils en ont parlé aussi, on ne sait pas (rire). 

J : Oui, (rire) Elle est très intéressante aussi dans ce qu'elle a réussi à accomplir et tout ça ça me fait penser à une phrase que j'ai découverte il y a pas si longtemps que ça sur…parce que quand on parle de liberté financière l’argent et tout ça, on a tendance à se trouver des excuses en fonction de l'endroit où on vient, de la famille dans laquelle on est né, de l'éducation dans laquelle on a baignée, de l'environnement dans lequel on est né, et il y a cette phrase qui m'a bouleversé et j’en ai limite la chair de poule quand j'y pense c’est : «  Si tu es né pauvre cela n'est pas de ta faute, mais si tu le restes c'est ta décision. » et ça je trouve ça super puissant parce que ça nous donne toutes les responsabilités de créer le changement qu'on veut, parce que même si on peut accepter certaines choses, on peut s'adapter et être content d'être dans notre petit appartement, d'être dans notre petit cocon, il y a des choses qu’on aimerait bien faire et cela nécessite un investissement monétaire. Je pars du principe que, de base dans la nature, si on prend l'être humain dans la nature à son essence même, son besoin primaire c'est la nourriture. Donc il va aller chercher la nourriture directement. À l’heure actuelle, dans la société dans laquelle on est, le besoin primaire de l'homme reste toujours la nourriture, sauf qu'il va pas chercher la nourriture directement, ce qu'il a besoin c'est d'un échange monétaire pour cette nourriture. Ça veut dire que ce qu'on doit rechercher, primairement, ce n’est pas la nourriture mais l'argent qui nous permet d’obtenir cette nourriture. Et c’est là qu’on réalise l'importance de l'argent. Et même dans notre manière de nous comporter, de nous percevoir nous, il y avait entre guillemets l'enseignant de Tony Robbins, Jim Rohn, j'adore sa manière de choisir ses mots, très simple, très focus, il disait que ce n’est pas les chiffres pour les chiffres mais pour ce qu'ils représentent, parce que quand on change notre situation financière, on se remet en question nous. C'est pas uniquement pour l'argent, c'est vraiment on réalise que on est capable de bien plus que ce qu'on pensait être capable et on devient une autre personne dans le bien. Moi j'y crois sincèrement que l'argent ne change pas quelqu'un, ça amplifie qui elle est de base. 

R :  Exactement, j'aime bien cette expression, ça amplifie qui tu es au fond de toi. 

 

 Alors, si tu as apprécié ce court extrait de l'interview que j'ai effectuée avec Roger, clique ici pour accéder à l’interview dans son intégralité : https://www.jeanlaval.com/interviews-completes/

 

Si tu veux en savoir plus sur Roger, tu peux le retrouver ici :

Site internet : https://rogerlannoy.com 

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