Jérôme Oliveira est celui qui a réussi à faire venir Eckhart Tolle en France. Une belle histoire qui montre que tout est possible avec de la persévérance. Pour voir l'interview dans sa totalité, clique ici : https://www.jeanlaval.com/interviews-completes/

J'ai fait venir ECKHART TOLLE en France

(Interview Jérôme Oliveira)

Jean : J'ai pu m'apercevoir que tu avais beaucoup de persévérance pour faire venir ces personnes-là, notamment par rapport à ce que tu m'avais partagé sur Eckhart Tolle. Donc est-ce que tu veux nous partager comment tu as fait pour le faire venir ? Parce que je trouve que cette dynamique d’accepter le refus, mais de ne pas le prendre comme étant définitif je trouve ça juste extraordinaire parce que beaucoup de personnes dans des projets, donc là on change un peu de registre, mais dans des projets qu’ils peuvent avoir personnellement ou professionnellement ils prennent un non comme étant un non définitif sans réaliser qu’un non d’aujourd'hui ne veut pas dire non demain. Et je pense que tu as pu expérimenter quelque chose d’extraordinaire qui vraiment illustre ce que la persévérance est. Donc est-ce que tu veux nous partager un petit peu plus sur Eckhart Tolle ?

Jérôme : L'expérience c'est que le non n'est qu'un non de l'instant présent. C'est ça, c'était la leçon que j'ai apprise en fait. Et ça faisait très très longtemps, ça faisait des années et des années que je voulais faire inviter Eckhart Tolle en France et à chaque fois on me disait « non, on n’est vraiment pas intéressé » pour différentes raisons qu'on a évoquées, mais vraiment il n’y avait aucun intérêt pour Eckhart et son équipe, quand je dis son équipe en réalité c'est toujours Eckhart, de venir en France. Donc j'avais tout le temps des non. Et puis la première fois, j'ai été très très déçu parce que je ne voyais pas pourquoi, ça ne me semblait pas logique et puis j'ai régulièrement, quand je dis régulièrement peut-être tous les trimestres, réécrit pendant des années une lettre à un contact, au même contact, parfois à un autre contact qui me renvoyait vers le même contact, et à chaque fois j'affinais aussi mon projet, c’est-à-dire que ça devenait plus construit, plus solide, plus précis. Mon engagement devenait aussi différent, je ne faisais pas des copier-coller de mon mail, j'écrivais ce que je ressentais à cet instant-là, tout en étant très très solide au niveau professionnel. Ces non j'ai appris à les gérer, c'est-à-dire à faire en sorte que ce soit des non de l'instant et vu que je l'avais déjà le non c’était à moi d'avoir un oui plus tard. Donc c'est pour ça que je revenais, je ne pouvais qu'avoir un oui puisque le non je l'avais déjà et j'ai poursuivi ainsi. 

Jean : Pendant combien de temps ? 

Jérôme : Cinq ans, tous les trimestres, et puis d'un seul coup ça s'est accéléré, c'est-à-dire que c’était un peut-être, quand j'ai lu le peut-être…

Jean : Ah c’était le pied dans la porte ! 

Jérôme : Oui ! Et là ça a mis six mois pour avoir un oui, mais j'ai dû être très solide à ce moment-là, ça n’a pas été si facile, c'était peut-être encore plus difficile à cet instant-là de décrocher le oui après le peut-être, mais j'ai eu le oui. 

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