(LIVE) COACHING TÉLÉPHONIQUE - Jean Laval

  • 20 Septembre 2019

Comment monter une societe ? Comment booster son business ? Comment prendre confiance en soi ? Réponses dans ce nouveau format de vidéo : coaching téléphonique en Live ! 


(Live) coaching téléphonique 

À noter : L’enregistrement audio et vidéo de cette conversation a été autorisé au préalable par la personne ayant gagné ce coaching 

 

Jean : Salut c’est Jean, ça va ? 

Coachée : Oh bonjour Jean ! Ça fait plaisir ! Je suis tellement contente d'avoir gagné ça, je suis super contente. Franchement merci beaucoup !

J :  Au plaisir ! C'est la vie qui a décidé à ma place. On a choisi au hasard, donc du coup c’est tombé sur toi. 

C : Ah c’est dingue ça, c’est la première fois que je gagne quelque chose, je suis très contente ! 

J :  Alors ce n’est pas forcément la première fois, on gagne souvent des choses d'ailleurs, c'est juste que parfois on ne les perçoit pas. 

C : C’est vrai, c’est vrai. En tout cas, j'adore ta philosophie, ça c’est une certitude.

J : Donc alors, pour faire au plus vite, dans ce que j'ai pu voir, tu serais intéressée du coup pour développer une société, pour vivre à ton compte ? 

C : Oui c’est ça, tout à fait. 

J : D'accord, donc à l'heure actuelle ce serait quoi tes blocages ? 

C : Mes blocages c'est que… comment te dire… il y a tellement de concurrence dans ce que je fais, c'est tellement développé que parfois j'ai confiance en moi et parfois, tu sais quand je vois la concurrence qui me nargue un peu ou que je reçois un commentaire qui me déplaît ou je sais pas, ne serait-ce que financièrement aussi, parfois il faut investir et j'ai pas forcément les fonds, et bah je bloque. Je me dis que finalement c’est peut-être pas pour moi. Je ne sais pas. En tout cas c'est… par exemple ce matin j'ai une amie qui m’a appelée et je suis dans le milieu du spectacle en fait. Elle me dit « écoute les filles d'aujourd'hui tu vois elles se font retoucher, etc., faut pas dormir ». Je lui ai expliqué que moi ce n’était pas ce que je voulais, que je n’avais pas forcément envie d'être retouchée, parce que ce n’était pas moi, et voilà j’avais confiance en moi et puis quand elle m'a dit me suis dit que peut-être qu’elle avait raison et du coup je me suis rendormie mais je n’étais pas bien. 

J : Après, dis-toi une chose, c'est que cette histoire de concurrence pour moi c'est une croyance. La concurrence existe, c'est bien réel, cependant les meilleurs ils sont toujours confrontés à la concurrence, sauf qu'ils arrivent à se faire beaucoup plus valoir que les autres. Donc désolé de prendre l'exemple, ce n’est pas forcément le meilleur exemple du point de vue éthique, mais c'est un très bon exemple pour illustrer cette histoire de concurrence. Coca cola par exemple ne sont pas du tout en concurrence avec qui que ce soit parce qu'ils rachètent les marques. Donc niveau éthique certes on peut mettre ça de côté, mais au niveau stratégie par rapport au fait de développer une société. La concurrence elle est présente à partir du moment où tu es en bas de l'échelle. Quand tu commences à monter les échelons petit à petit, il y a de moins en moins de concurrence, parce que déjà la concurrence elle est là quand tu fais comme les autres, quand tu fais toi, il n'y a pas de concurrence parce qu'il y a que toi qui fais ce que tu fais. Donc faut trouver une réelle authenticité, faire quelque chose d'unique que personne d’autre fait.

C : C’est vrai.  Pourtant très franchement Jean tu sais, je sais que je me démarque parce que je fais pas forcément comme tout le monde, mais comment t'expliquer, je sais pas il y a quelque chose dans la société qui fait qu’on a l'impression que tout le monde se ressemble et finalement ça rejoint un peu tu sais, tous les domaines que ce soit professionnel ou artistique, tu sais j'ai l'impression qu'il y a un code et que lorsque tu es pas dans ce code et bah peut-être que tu te mets des frontières. Je ne sais pas, est-ce que c'est moi, est-ce que c’est dans ma tête, je ne sais pas. 

J : Alors cette histoire de code elle est bien réelle et il faut… ça dépend en fait des paliers.  

C : Est-ce qu’il faut les respecter ? C’est ça la question. 

J : Alors au début il faut plus ou moins les respecter, mais au bout d'un certain moment suivant où on veut aller il va falloir prendre une direction différente. J'avais écouté cette interview d’un des frères de Michael Jackson, qui a coaché Beyoncé, enfin des grands noms. Donc le mec on le connaît pas mais on connaît tous les gens qu’il a coaché, qu'il a managé, et il disait « la différence qu'il y a entre une star et une superstar, c'est que la star on lui dit il faut que tu t'habilles comme ça et la superstar elle dit je m'habille comme ça ». La différence, bon certes il y a un certain niveau pour en arriver là, mais il y a un moment donné où faut accepter, « OK, j'accepte que tu me dises que je dois me comporter plus ou moins comme ça, je reste moi mais je m'adapte » et à un certain niveau en fait c'est aux gens de s'adapter à toi. Donc faut accepter, en fait, la dynamique où on est nous à l'heure actuelle et pas se voiler la face, voir où tu es. Essaie de regarder des exemples de personnes qui sont dans le même domaine d'activité que toi et qui ont réussi, en partant d'une situation similaire à la tienne, à arriver là où peut-être tu souhaites te trouver. Essaie de voir en fait qu'est-ce qu'ils ont fait ? Avec quelles personnes ils sont rentrés en contact ? Avec quelles  agences ils sont rentrés en contact ? Est-ce qu'ils ont changé leur manière de communiquer ? Leur manière de se comporter ? En fait il faut que tu prennes des exemples concrets, plutôt que juste penser que « ah bah il y a des barrières c'est compliqué ».

Alors moi j'examine souvent les mots que les gens utilisent et tu as utilisé le fait que on a besoin de fonds. On a besoin de fonds à un certain moment, en fonction si tu veux étendre du coup ce que tu crées déjà, mais de base ce dont on a besoin c'est du courage. Ça demande juste du courage. J'avais entendu cette phrase, je ne sais plus de qui, qui disait « Tu peux me prendre tout mon argent, tu peux me mettre à la rue, tu peux m’enlever tout ce que j'ai, tu ne m’enlèveras pas mon courage et je serai prêt à recommencer ». Dans le monde de l'entrepreneuriat, si tu regardes des gens qui ont développé des sociétés à plusieurs centaines de millions d'euros, en grande partie, je dirais au moins la moitié d'entre eux, à un moment donné ils se sont cassés la gueule et sont repartis à zéro, et ils ont recommencé. Donc ça ça veut bien dire une chose : cette histoire de j'ai besoin de l'argent pour me faire de l'argent, j'ai besoin de l'argent pour réussir à développer ma société, en soit on peut en avoir besoin, mais ça ce n’est pas l'élément essentiel. L'élément essentiel c'est avoir du courage et avoir confiance en soi. 

C : Ça c'est sûr. Après c'est vrai, je ne sais pas si c’est une question de confiance en soi. Parce que oui tu as raison évidemment mais parfois il y a des jours où je me réveille vraiment, je suis tellement bien que je reçois des appels et je reçois des demandes etc., c'est comme si vraiment, tu sais quand on dit le positif appelle le positif, c'était vrai. Après c’est peut-être en rapport avec ma vie, mais il suffit que quelqu’un me dise quelque chose sur mon activité qui me fait perdre confiance, tout de suite tu vois je vais moins croire en mon projet et du coup je vais perdre espoir et voilà c’est compliqué. 

J : Alors, par contre ça c'est super important ! Ne laisse pas les croyances d'une personne devenir les tiennes si elles ne t’aident pas. Parce que dans ce que tu me dis, c'est qu'il y a des gens qui expriment un avis sur ce que tu fais ou sur tes projets et tu le prends un peu trop en considération. Parce que si tu le prenais pas autant en considération tu te laisserais pas affecter. Après tu peux le prendre en considération en fonction de si la personne tu mets de la valeur sur elle par rapport à l'activité dans laquelle elle s’exprime. Par exemple, dans ton domaine d'activité, s'il y a une personne qui a dix fois plus d'expérience que toi, qui te donne son avis, vaut mieux le prendre en considération. Après souvent ce sont des gens dans notre entourage qui vont nous parler de ce que l'on pense, qui au final n'est pas très bénéfique. 

Un des meilleurs exemples que je peux te donner :  une des personnes qui travaille avec moi tous les jours, 7 jours sur 7, elle travaille avec moi. Je la paie de mieux en mieux tous les mois, dû à tout ce qu'elle peut faire, je suis vraiment satisfait de son travail. Et sa famille, parce qu'elle a arrêté ses études pour travailler plus avec moi, sa famille l'avis général c'est tout simple c'est : ah mais non c'est la pire décision que tu peux faire de toute ta vie, tu ne te rends pas compte, tu ne peux pas arrêter tes études en cours de route, tu es bientôt à la fin, tu devrais continuer. Et là au final, même aujourd'hui en fait juste avant qu'on s'appelle, elle m’a laissé un message pour me remercier encore, et elle a réalisé que c'était la meilleure décision qu'elle a prise, d'arrêter ses études pour travailler avec moi. 

En fait pour relier à ton histoire, c'est que souvent les gens ils ont un avis mais ils ne savent pas en fait c'est quoi exactement ta vie, ta manière de voir les choses, et ce que toi tu souhaites surtout. 

 C : Exactement. Bah tu sais quand j'ai commencé cette activité, très franchement au début j'ai commencé avec des costumes à 50 euros et tout le monde me disait, surtout dans ma famille, « mais tu vas arrêter, tu vas arrêter je suis sûr que tu vas arrêter » et finalement aujourd’hui ça fait dix ans que je fais ça et ça a bien évolué. Mais ce qu’il y a, c’est que ce que je veux, alors je t'explique, je suis une danseuse et je suis directrice artistique d'une troupe de danse. Donc j’ai des danseuses, mais moi et je ne vais pas danser jusqu’à 40 ans, donc c'est pour ça que je commence à me rediriger vers une activité qui correspond à ce que je fais mais dans le lequel j'aurais plus à danser où à faire danser les filles, c'est autre chose. Dans l'événementiel, tu sais quelque chose, tout ce qui est décoration, sonorisation, etc. voilà c’est un métier qui me correspond mais qui nécessite de l'investissement. Donc aujourd'hui je loue à des gens, je loue du matériel, donc c'est comme ça que je fais, mais je me rends compte que finalement je perds de l'argent en faisant ça. J'en ai un peu mais pas comme je voudrais, l'investissement il est lourd. 

J : Alors par rapport à cet investissement, déjà cet aspect de location que tu exprimes il va vachement dépendre si tu es une société ou si tu es en autoentreprise. 

C : Alors pour l'instant je suis en autoentreprise.

J :  Voilà donc c'est pour ça que la location pour toi ce n’est pas une bonne chose. Ce n’est pas une bonne chose pourquoi ? Parce qu’en autoentreprise tu es taxée sur ce qui rentre. En société, bon tu es beaucoup plus taxé, par contre l’avantage c'est que tu es taxé, bon sur plein de choses, mais la grosse partie de la taxe on va dire, l’impôt sur les sociétés à la fin d'année, c'est sur le bénéfice. Le gros avantage de la location en société, donc après faut juste que tu développes ton activité parce qu’en société vu que tu as beaucoup plus de charges, il faut automatiquement que tu gagnes plus, mais pour t’expliquer un petit peu la démarche, en société c'est extrêmement avantageux de louer contrairement à acheter. C'est très simple à expliquer par rapport à la déduction, parce qu’en fait tu as un véhicule, par exemple une voiture, en général si tu achètes une voiture, pour simplifier les calculs à 10 000 euros, alors de base il ne faut pas l’acheter tout d’un coup c'est un peu stupide mais de le faire en location longue durée ou location avec option d'achat, enfin il y a différents systèmes. Ce que je veux dire par là c'est qu'une voiture elle est amortie en cinq ans. Donc ta voiture qui coûtent 10 000 euros tu as que 2 000 qui partent en charge tous les mois, tous les ans. Tous les ans, tu as 2000 euros pendant cinq ans qui va partir en charge. Un pc en général c’est deux ans, un téléphone ça va être deux ou trois ans, ça dépend ton activité et les systèmes, mais il y a un amortissement. C'est pour ça que là ça peut être utile mais il n'y a pas tout qui part en charge, alors que quand tu loues quelque chose, tu as 100% de ce que tu as loué qui part en charge. 

C : Oui c’est ça, c’est pour ça que je te dis que j’ai besoin de ces fonds-là et que c'est compliqué. C'est vrai que ce n’est vraiment pas facile de ce côté-là, donc pour l'instant je travaille pour investir de ma poche.

J : Après faut juste que tu examines parce que peut-être que tu as un statut qui ne te correspond pas. Faut que tu examines tes dépenses, tes plus grosses dépenses parce qu'après il y a tout ce qui…pareil parce que ton téléphone tu peux ne pas le mettre en charge en autoentreprise, ton forfait, internet, pareil si tu as un local ou si tu as des machines pour faire tes productions, ou même si tu travailles avec quelqu'un de temps en temps, tout ça tu peux le mettre en charge et en fait faut faire un calcul et voir exactement tous les mois tu as combien qui doit rentrer en charge, que tu ne rentres pas en charge, et à toi de faire des calculs par rapport à combien du coup tu pourrais mettre en charge. Ça pourrait être intéressant. Déjà si tu as un local c'est automatiquement intéressant. 

C : Alors aujourd’hui ça va de ce côté-là parce que j'ai une maison et j'ai une pièce annexe qui permet justement de l’utiliser en tant que local. Mais en tout cas c’est le souci en ce moment, c'est la confiance de ma société. Donc j'essaie d'appliquer des choses, donc on verra avec le temps. 

J :  Ce serait quoi le pire qui puisse arriver ? En fait, en fonction des statuts des sociétés, tu peux prendre… pour t'expliquer déjà le mieux c’est que tu ailles à la chambre des commerces par rapport à ton activité. J’ai été très surpris de l'administration française de ce côté-là, ils ont été super serviables, très rapides, efficaces. Tu vas à la chambre de commerce, tu leur décris exactement ton activité, parce que moi je travaille pas non plus à la chambre des commerces, et ils vont te dire c'est quoi les meilleurs statuts qui te correspondent. 

Après, ce qu'il faut quand même prendre en considération, c'est que à travers toutes ces charges que tu peux avoir, tu en as d'autres qui vont se développer et si le pire scénario qui peut exister quand tu ouvres une société c’est qu’elle ferme, sauf qu’en fonction des statuts ta responsabilité n'est pas la même. Tu as des statuts à responsabilités limitées, c’est-à-dire que si ta société ferme, bah elle fait que fermer. Donc si toi, en tant qu'individu, tu as des sous sur ton compte, tu as une maison, tu as d’autres trucs personnels, ça ne pourra jamais être saisi. Ça veut dire que si tu ouvres une société, bon tu passes par des comptables tu en as pour plus ou moins 700/800 euros pour ouvrir une société, si ça ne fonctionne pas au pire tu auras perdu 1000€. Donc est ce que ça vaut la peine de ne pas tenter pour juste perdre 100 euros alors que en faisant n'importe quel boulot tu peux les retrouver ? 

C : Oui c’est sûr, c’est très vite rentabilisé quoi qu'il arrive. C’est un investissement donc oui c’est vrai que je devrais essayer. 

J : Faut juste, par contre, que tu choisisses une société où il n'y a pas de possibilités de saisir des biens, parce que sinon là il ne faut pas que ça ferme. (rire)

C : (rire) Oui c’est sûr ! Non, justement je ne veux pas en arriver là tu vois ! 

J : Donc voilà, c’est ça le pire en fait. Les gens en général, par manque de connaissances sur le sujet, ont tendance à penser que le pire est de se retrouver à la rue mais non. Déjà tu ouvres un statut d’autoentreprise, ça te prend 20 minutes à faire avec un téléphone 

C : Ça c'est ce que j'ai fait, très franchement ça fait presque dix ans, pardon, huit ans que je suis en autoentreprise et heu.. bon on facture et on paie ce qu'on gagne quoi, tout simplement. Ce n’est pas très compliqué mais c'est vrai que ce que je fais, bon parfois ça ramène un peu plus parce que je loue, c’est vrai parfois je gagne parfois je gagne pas mais je sais que ça me permet d'avoir une clientèle. Je développe en fait mon portefeuille clients comme ça et c'est comme ça que j'ai fait dans mon métier de spectacles de danse, c'est comme ça que j'ai développé. Mais c'est vrai que ça fait peur, ça fait peur parce que je n’ai pas confiance en moi tout simplement 

 J : Le pire risque qui existe c’est de ne pas en prendre, parce que le pire c’est de te dire quelques années plus tard, « ah bah ça aurait peut-être fonctionné, peut-être que j'aurais réussi ». Surtout que dans ce que tu fais tu as automatiquement plein de contacts, tu as plein de relations. 

C : Mais forcément, franchement aujourd’hui je sais, on me le dit autour de moi tout ça, c'est vrai que j'ai développé un très bon portefeuille clients, j'ai une très bonne clientèle à Paris, vraiment de très haute gamme et parfois quand je travaille avec eux que je leur loue du matériel, etc. finalement je l’ai cette clientèle là, mais c'est l'investissement en lui-même qui n'est pas là. Donc j'ai l'impression de mentir aux gens, tu vois c’est un cercle vicieux en fait. 

J : Après si tu as besoin d'investissements, il faut soit passer par des investisseurs, donc il y a des sites où il y a des gens qui sont prêts à investir dans différents projets, tu as les banques aussi, le taux d'intérêt ces derniers temps il est relativement intéressant, faut juste après toi que tu sois sûre de ton projet et après par contre les banques aiment moins prêter à une personne qui se lance dans un projet. Elles préfèrent prêter à un salarié qui s'endette sur 20 ans, qui va rester dans le bien dans lequel il vit. Les banques préfèrent ça, il y a moins de risques, elles préfèrent la sécurité. Donc déjà si tu demandes un prêt à la banque par rapport à ton activité, faut que le prêt soit remboursé sur quelques années. Si tu demandes sur 20 ans…la plupart des sociétés ferment en dix ans, je parle de sociétés physiques, il y a 75 % des sociétés qui ferment en un an, des sociétés physiques qui vendent des produits en général et non pas du service, et en l'espace de dix ans tu n’as même pas 10% qui a survécu. Donc après là on parle de sociétés en physique, ça veut dire qu’elles ont des locaux et en général avoir des locaux ça coûte très cher, avec le bail commercial, etc. 

C : Exactement, mais franchement de ce côté là je sais que ça va, parce que je peux stocker, je peux mettre des choses, j’ai une pièce qui est remplie de costumes, c’est la caverne d’Ali baba. 

 J : Après tu peux aussi, pour finaliser là-dessus, tu peux aussi te diversifier dans le sens où là tu touches une certaine clientèle qui se trouve à certains endroits, il y a peut-être d'autres personnes qui pourraient avoir besoin de tes costumes qui sont dans d'autres endroits. Par exemple, tu peux avoir tout ce qui est festival, tu peux avoir aussi dans le domaine de l’acting, le domaine de la photographie. En fait, surtout quand tu vas louer quelque chose, il y a certains trucs que tu peux louer dans plein de domaines d'activités différents. Certes tu as déjà des contacts donc tu devrais d'abord te focaliser là-dessus, mais ce serait bien d'essayer de trouver d'autres contacts et de faire fonctionner tes contacts. Si je peux faire autant d'interviews c'est parce que du coup, en sortant entre guillemets de nulle part, j’interview de plus en plus de personnes très intéressantes qui vont sortir bientôt, c'est que à travers une personne je demande si elle n'a pas le contact d'une autre, puis d'une autre, puis d’une autre, et ainsi de suite. Et faut faire en sorte, bien sûr, que les gens soient satisfaits. Plus les gens vont être satisfaits et plus ils vont te recommander, plus ils vont parler de toi en bien. Faut qu’ils parlent de toi dans tous les cas, mais idéalement en bien. 

C : Bien sûr, évidemment et je travaille pour à chaque fois. À chaque client, peu importe le budget, je fais le même travail. 

J : Ça c’est super important. Et n'hésite pas à demander un référencement aux gens, enfin qu’ils parlent directement de toi et aussi une attestation éventuelle du fait qu’ils soient satisfaits de ton travail. Surtout en fonction des clients avec lesquels tu traites, il y en a qui ont plus d'importance dans ce domaine d'activité par rapport à l'ensemble, on va dire par rapport à la masse, certains ont un nom qui a plus d'impact et donc du coup si tu as une lettre ou une vidéo ou un message de cette personne qui dit qu'elle est satisfaite, ça peut être un tremplin pour travailler avec d’autres personnes.

C : Ah je n’y avais pas pensé à ça. Merci pour cette idée. Bah écoute en tout cas c’est très gentil Jean, vraiment. Je voudrais juste te dire une chose parce que je sais que le temps est compté, c'est que je t’ai découvert simplement en cherchant une vidéo pour me calmer dans l'avion et ta vidéo m’a tellement apaisée qu'après je l’ai regardée à chaque départ et il y a pas très longtemps j'ai fait un vol pour aller à Los Angeles, j'étais terrifiée, j’allais prendre mon cachet, j’ai regardé ta vidéo et ça m’a calmée. C'est pas des conneries ! Je t’ai même fait un message à ce sujet pour te remercier. Tu es très apaisant et puis voilà j'ai beaucoup aimé tes bonnes vibrations, voilà j'ai beaucoup aimé cette vidéo et depuis je regarde tes vidéos. Voilà je voulais te remercier pour ces bons conseils que tu nous donnes au quotidien. 

J : Génial, merci beaucoup c'est très gentil de ta part. 

C : Mais non c'est sincère vraiment. En tout cas je continue. Je voulais savoir aussi est-ce que tu vas faire prochainement à Paris une conférence ou un meeting ?

J : Oui, alors ça va être en mars par contre, parce que là je vais partir à l'étranger et je vais revenir qu’en mars.

C : D'accord et il y a une date de prévue à Paris ? 

J : Alors faut que je trouve la salle d’abord, on ne l’a pas encore trouvée. On cherche une salle de 300 personnes minimum. 

C : D’accord, ça peut se faire dans un hôtel aussi. 

J : Oui mais c’est moins beau et les tarifs qu’ils montrent sont beaucoup plus chers que les théâtres en général, et c'est moins beau, moins confortable. Enfin j'aime bien que les gens soient bien installés, dans des fauteuils et non pas des chaises. C’est différent, mais voilà on recherche. 

C : Bon bah en tout cas, je te souhaite bonne continuation à toi. Merci pour ces précieux conseils et puis j’espère à bientôt à Paris en tout cas. 

J : Merci, belle journée